A l'heure actuelle, ADECO se consacre à trois projets dont deux au Guatemala.

Guatemala est le troisième pays le plus étendu d'Amérique Centrale, le plus peuplé et l'un des plus pauvres de toute l 'Amérique. Il est situé au sud-est du Mexique dans une région montagneuse dominée par de nombreux volcans et un climat tropical. C'est une zone riche en ressources naturelles mais son moindre développement économique empêche leur utilisation de façon plus rationnelle.

Le principal secteur économique est l'agraire destiné à la base à l'autoconsommation et représente le 60% de la population active.

Durant le XX siècle, les dictatures, les catastrophes naturelles, les mouvements politiques se sont succédés et par conséquent ont dégénéré la situation des Guatémaltèques.

Selon les données du Programme des Nations Unies pour le Développement, le taux d'analphabétisme est de 45%, un des plus élevé du continent. La mortalité infantile est quantifiée à 59 pour mille alors que la moyenne de l'Amérique Centrale et du Sud est de 48 pour mille.

Guatemala se divise politiquement en départements, eux-mêmes divisés en communes. Le centre de San José Obrero I se trouve dans la commune de Jalpatagua faisant partie du département de Jutiapa et le centre San José Obrero II se trouve à San Ixtán, un village dépendant de la commune de Jalpatagua.

Situation de Jalpatagua et San Ixtán

Les projets de Jalpatagua (une école) et de San Ixtán comptant une école et le Centre Nutritionnel sont en cours. La commune de Jalpatagua se trouve dans la zone orientale du pays, à la frontière avec le Salvador. Etendue sur 204Km2 et située à 557 mètres d'altitude au niveau de la mer.

San Ixtán est un village de Jalpatagua situé à proximité d'autres communes telles que Jutiapa, Quezada, San José Acatempa. Selon un rapport gouvernemental de l'année 2001, le 40% de la population de cette zone rurale vit dans l' extrême pauvreté, taux qui s'élève même à 73.8% pour la population indigène.

Les maisons sont comme des huttes faites d'un assemblage de roseaux et de boue, la cuisine est faite sur des pierres et les habitants partagent cet espace avec leur animaux, transmetteurs de nombreuses maladies.

La population a une économie de subsistance basée sur la culture du maïs. Ne disposant pas d'une infrastructure machinale nécessaire, toute main d'œuvre est bienvenue et utilisée même s'il s'agît d'enfants en âge de scolarité. Les enfants, fruit de l'ignorance, grandissent jour après jour pour survivre, en perdant toute perspective de futur et se soumettant ainsi au cercle vicieux auquel ferons également partie leur propres enfants…… tant qu'il n'y aura personne qui leur fera comprendre les avantages de l'éducation.